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La politique gouvernementale contournée par le jonglage du livre unique par matière

Problématique du livre unique par matière

Et quand certains éditeurs et chefs d’établissements se plaisent encore à proposer aux parents et élèves des livres non reconnus par le Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques au mépris de la loi ? Certains s’arrangent à changer carrément les manuels officiellement recommandés, d’autres ajoutent les leurs au bas de liste indiquée. On comprend mal pourquoi ceux des livres non retenus au cours de l’évaluation des livres font encore surface. Ainsi pour certains, « ces livres sont conseillés par les éditeurs » et ces derniers soutiennent que ces livres sont « les plus sollicités par les didacticiens », c’est-à-dire les enseignants. Il y a double enjeu. Ainsi, d’un côté sur les contenus, du fait que les informations par eux véhiculées et les savoirs transmis ne sont pas vérifiés aussi, les apprenants peuvent en pâtir. De l’autre côté, l’injection frauduleuse et additive des manuels scolaires non homologués a un coût sur le porte-monnaie des parents d’élèves et des enfants pouvant impacter sur leur santé. Or une circulaire du Premier ministre en novembre 2017, était venue siffler la fin de la récréation réorganisant ainsi la filière du livre, du manuel scolaire et autres matériels didactiques au Cameroun afin de garantir une éducation de qualité à tous les Camerounais. Aussi, le livre retenu au programme sera utilisé pendant six ans au moins, précise la circulaire. L’autre problème entachant ces résistances est celui du non-respect des prix homologués par les libraires et autres marchands du manuel scolaire, chacun vent au prix qui lui convient.

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